Le directeur de l’école de Saint Didier d’Aussiat, Jérôme Panié et les deux enseignantes de Maternelle, Anne Lévêque et Sophie Pauget, membres de l’association Enfrance du Monde sont partis une semaine en Tanzanie pour apporter des vêtements, du matériel scolaire et suivre l’évolution de l’école.
Le départ était fixé le mercredi 26 février à Genève. Après une quinzaine d’heures d’avion, une nuit à Arusha et 3h30 de piste, les enseignants de Saint Didier sont enfin arrivés à l’école Endito Naseku Bedoni. Ils ont été formidablement accueillis par la directrice Jenipha, les enseignants Joseph et Janet, les dizaines de familles maasaï et leurs enfants dépendant de l’école. Une surprise avait été organisée, c’était une magnifique rencontre, un choc culturel, un énorme plaisir partagé.
Les jours suivants ont permis aux enseignants de faire classe ensemble auprès des élèves. L’école en torchis est minuscule, elle est composée de trois pièces qui servent à la fois de classes, de cuisine et de chambres pour les enseignants. Faute de place, la classe se fait très souvent à l’extérieur, sous un préau de fortune.
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Des ateliers de mathématiques, des chansons en anglais ont rythmé les journées des enfants maasaï, très heureux de découvrir les sacs à dos réalisés par les enfants de Saint Didier pour eux. Ils ont pu tester les jeux mathématiques, de logique, les instruments de musique apportés par les enseignants. Des vêtements ont également été donnés.
Ces quelques jours ont été l’occasion d’un formidable échange culturel autour de la musique, des jeux entre adultes et enfants. Les enseignants français ont participé aux danses maasaï et le soir autour du feu, après des parties de dames, de skyJo ou d’Othello, expliquées en anglais et en clins d’yeux, ils ont invité leurs amis maasaï Élia, Elibariki, Kitoumbo et Kilae à danser la macarena ou le rock en écoutant Téléphone, Johnny Haliday ou les Rolling Stones.
Les enseignants ont pu visiter les « bomas » des représentants de parents d’élèves. Les « bomas » sont les lieux de vie de familles élargies regroupant une trentaine de personnes. Elles sont constitués de plusieurs cases en torchis avec au centre un enclos pour les animaux. Chaque fois, l’accueil réservé était exceptionnel.
L’équipe pédagogique de Saint Didier est revenue pleine d’énergie pour continuer et multiplier les opérations solidaires dont dépend l’existence de l’école « Endito Naseku Bedoni ».
Un bel exemple de fraternité où les écoliers de France peuvent aider des enfants démunis à accéder au savoir. Une belle leçon pour nos écoliers français qui découvrent la pauvreté mais aussi la joie, le sourire d’enfants qui rêvent d’aller à l’école pour avoir une chance de changer leur destin, de se bâtir un avenir meilleur.
Cette mission avait également pour objectif de prendre un maximum d’informations logistiques et techniques afin de compléter un dossier pour l’école d’ingénieurs d’Anglet dans le cadre du Projet Human Isa XXVI. Ce projet incroyable permettrait, si l’association Enfrance du monde était retenue de construire une école en dur, digne de ce nom, de 400 m2 avec le concours de 70 étudiants ingénieurs de 5ème année, en mars 2026.
Vous souhaitez parrainer et suivre la vie de l’école Endito Naseku Bedoni, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association Enfrance du Monde pour participer à cette belle aventure humaine.